tag:blogger.com,1999:blog-20188964214752244882023-06-20T05:24:41.298-07:00fab29G.http://www.blogger.com/profile/17313612589043256226noreply@blogger.comBlogger9125tag:blogger.com,1999:blog-2018896421475224488.post-68887773529234720322008-11-18T09:06:00.000-08:002008-11-19T09:06:23.602-08:0029+103 jours, pas de vacances pour ma fab29J'envisageais très sérieusement et avec sérénité les vacances les plus non-dingues de ma vie... 3 semaines au vert avec la family... au programme : pas de programme... et ça m'allait très bien. Mais il faut se rendre à l'évidence, ma vie est dingue ! Contrairement à toutes mes attentes, des phénomènes incroyables, (irai-je jusqu'à dire paranormaux?? allez soyons fous ! ) paranormaux me sont tombés sur le coin du nez...<br />Voilà en quelques mots comment j'ai fait mumuse avec un monstroplante, comment j'ai réalisé que mon petit neveu était un super héros, comment je me suis retrouvée nez-à-nez avec un tortionnaire-sadique et comment j'ai survécu à une semaine d'insertion complète dans une cité chaude du pays...<br /><br />Attachez vos ceintures, c'est parti...<br /><br />1. La téci avec l'accent<br />Il existe des endroits, des villes où il fait chaud dans ce pays, si je vous le jure... c'est dur à croire, mais ça existe, ça s'appelle, le Sud. Ce fut mon premier choc des vacances. Sortant du tgv climatisé, magie ou diablerie, j'ai chaud... j'ai même le temps de suer en cherchant du regard ma cousine venue me récupérer. Et c'est presque avec émerveillement que j'ai accueilli au creux de mon coude la première goutte de sueur de l'été.<br />Elle s'est transformée en stalagtite sous le souffle glacial de la clim du tram. 45 min après, mes poils étaient hérissés, je ressemblais à une coque de chatâigne en débarquant sur le trottoir brûlant au bas de la tour de la té-ci des paillades. Là je croise un barbu qui me regarde bizarrement, mais pour éviter que je ne fonde sur l'asphalte ma cousine me tire par le bras et nous nous engouffrons dans la cage d'escalier.<br />11e étage. "ça n'arrive jamais que l 'ascenseur tombe en panne ? j'ai remarqué qu'il n'y en a qu'un..." osais-je... Ma cousine pointe son doigt vers ses mollets galbés et me répond : "Je ne fais pourtant pas de sport"... o...k... C'est ce qui m'a semblé le plus "chaud" dans cette cité pour tout vous dire... Parce que j'ai bien vu un barbu, mais le lendemain il était rasé tout frais tout propre pour le mariage de son fiston. J'ai bien vu des djeunes en jogging mais ils revenaient du stade de la mousson en refaisant le match. J'ai bien vu des barres de béton, mais il y avait du linge fleuri qui pendait des balcons. Peut-être est-ce l'eau bleue qui miroite pas loin qui apaise les esprits de cette téci, chaude, les soirs d'été...<br /><br />2. My name is not Jayce<br />Chez mes parents, il y a un potager. Dans le potager de mes parents poussent des tomates, 30 pieds, des courgettes, des aubergines, des salades, des poivrons et des haricots verts. Qu'est-ce que c'est bon les légumes du jardin, frais, croquants... Mais, même si ils s'épanouissent nonchalemment sous le soleil du sud, ils ne viennent pas tout cuits dans nos assiettes... et beh non...<br />Tôt un matin, la rosée saupoudrant encore la végétation, les yeux collés, je vais aider ma môman à ramasser de quoi faire une belle salade de haricots. Un panier en osier dans une main, l'autre fouillant la jungle amazonienne des larges feuilles vertes. Quand mes doigts sentent la forme longue et ferme d'un specimen à point, d'un coup sec, elle le sectionne à la base et le range au fond du panier...<br />Ma tête dans les douces brumes de l'été n'a pas tout de suite porté attention à la texture molle ni à la forme irrégulière se présentant sous mes doigts. Ce n'est que quand la chair de la grosse chenillo-limace a éclaté entre mes phalanges suite à mon coup sec et vigoureux que mes yeux se sont ouverts et que mon chocolat chaud à peine ingurgité a fait les montagnes russes dans mon oesophage...<br />Puis j'ai essuyé ma main à une feuille, ça n'a pas suffit, c'est que c'est aussi visqueux à l'intérieur qu'à l'extérieur ces bestioles. J'ai même pas pleuré, crié ni rien... J'ai re-esssuyé ma main et puis j'ai continué, les yeux ouverts cette fois, aux aguets, les sens en alerte, dans les pas d'un héros que tout ça n'effraie pas... mais non pas Jayce... ma mère !<br /><br />3. La pêche, ça crève...<br />Il est doux de se promener le long d'un petit cours d'eau ombragé quand la journée se fait lourde... Il est rafraîchissant d'entamer une partie de pêche avec deux impatients râleurs... Nos asticots roses (prononcez raoses) au bout de la ligne, la ligne trempant jusqu'au bouchon dans l'eau, il est bon de ne rien faire d'autre que regarder les cygnes passer gracieusement et d'écouter l'eau glisser...<br />Pour le plus grand plaisir des râleurs à mes côtés ça touchait bien, surtout pour moi... Le seau se remplissait de petits poissons d'août que je m'appliquais soigneusement à détacher du vilain hameçon qui pique... Non loin de là, un vieux monsieur, assis sur une vieille chaise pliante, la casquette bien enfoncée me regardait faire les yeux mi-fermés...<br />Il s'est proposé de lui-même quand la jolie carpe japonaise, entre mes doigts, ne voulait pas lâcher l'hameçon. Je la lui ai tendue sans perdre une seconde, ne doutant pas un seul instant de ses mains sûres et expérimentées. Et c'est effectivement avec assurance et flegme que le vieux monsieur lui a arraché la mâchoire inférieure, parce que l'hameçon était trop profond... Puis cela ne suffisant pas, après s'être acharné à tirer, secouer, avec ses gros doigts, le vieux monsieur tranquille a déchiré le poitrail de la jolie petite carpe... Elle respirait encore, j'ai presque lu "pitié" dans ses yeux globuleux... Au bout d'un temps suffisamment long pour qu'elle décède 8 fois, il a rejeté la carpe vers l'eau (pour quoi faire, elle est moooorte?!!!), se faisant elle s'est fracassée sur le vieux chêne qui se trouvait sur la trajectoire... L'assassin s'est installé dans sa chaise pliante et a piqué un somme... c'est sûr la pêche c'est crevant...<br /><br />4. Les indestructibles<br />Quand je suis en vacances chez moi, j'aime bien jouer à la tatie. Pour ça, j'ai deux neveux top. Ils adorent jouer aux neveux. Quelle ne fut donc pas ma joie, quand ma soeur me proposa depuis le bord de la piscine dans laquelle je me faisais tuée à coups de pistolets à eau, de les garder pour la soirée.<br />À moi les coquillettes jambon en compagnie de Dora l'exploratrice, à caresser un front transpirant d'avoir trop couru autour de la table et s'endormant en serrant un tyranosaure aux dents menaçantes...<br />Je m'en réjouissez d'avance, pour de vrai. Jusqu'à ce que sous ma surveillance et sous les yeux de ses parents pas encore partis, mon tout petit neveu ne s'envole de la balançoire... Un superbabyboy sans cape et sans collants... Je l'ai vu, comme au ralenti, lâcher la corde alors que l'escarpolette atteignait le point culminant de sa courbe et après un vol ample mais bref s'étaler de tout son tout petit long sur la pelouse... <br />Superbabyboy ne maîtrise pas encore bien la réception et moi mortifiée, j'ai pris une pelle et j'ai commencé à me creuser un trou dans la pelouse, pour m'y cacher... La peur de ma vie pour moi, quelques pleurs pour lui... et tel le super héros qu'il est il m'a prise par la main, est remonté sur la balançoire et m'a dit un des seuls mots qu'il connaissait à l'époque : "tatie, haut". <br /><br />Depuis que je sais qu'il y a prédisposition au superhéroïsme dans la famille, je m'attends à tout moment à me surprendre à faire un truc unbelievable... genre... euh... ne pas arriver en retard au boulot, ça compte ?<br /><br />Quand je vous dis que ma vie est dingue...G.http://www.blogger.com/profile/17313612589043256226noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2018896421475224488.post-40903766217708325872008-11-13T03:27:00.000-08:002008-11-13T03:31:29.078-08:0029+80 jours Paris by nightTout commence par un coup de fil matinal, 12h24 (pm) heure française, mais en heure nuit parisienne ça nous fait du 6h24 du matin.<br />Je suis donc réveillée en sursaut en plein milieu d'un rêve fort sympathique avec mon amoureux de 6e qui avait beaucoup plus de poils au menton qu'à l'époque... <br />Petit moment d'hésitation quand j'entends la voix au bout du fil qui remarque :<br />"Ben, alors t'as vu l'heure !!" ... doute... mer** la principale du collège m'a retrouvé et j'ai loupé le début du cours de latin...<br />Puis je me souviens, à travers les brumes de mon cerveau à la ramasse que le principal était un homme et que jamais au grand jamais, en bonne élève, voire très bonne élève... (naaan pas fayotte !! ) je n'étais en retard...<br />C'était donc quelqu'un d'autre me reprochant quelque chose d'autre...<br /><br />Minime instant de panique, enfin plutôt léthargique la panique... qui est au bout du fil et pourquoi ce ton désagréable ?<br />J'éloigne le combiné de mon oreille et l'approche de mes yeux, plus près, voilà, j'ai pas mes lunettes et mes paupières sont réticentes à l'idée de s'écarter de devant mes pupilles... Van... Oh nooooon... VAN!!!<br /><br />Et là tout me revient...<br />Just because i'm kind, i rewind, sinon vous pourriez pas comprendre...<br /><br />Ca nous ramène à quelques jours auparavant, voire quelques semaines.<br />C'était l'été (soit disant). A Paris, comme ailleurs, quand on a chaud, on ouvre les fenêtres. Bon, donc c'était l'été (soit disant) et pour faire comme si on avait chaud, nous ouvrions nos fenêtres... Et dans le "nous" j'inclue ma voisine d'en haut.<br />Et alors que moi, j'attendais désespérément mon tanguero pour passer un été muy caliente... si senor... (cf post du 11/09) Il se révela à moi que le tanguero plein de fièvre et de passion avait dû se tromper d'étage. Et comme ma voisine n'est pas du genre à ne pas toucher aux affaires des autres, ils ont commencé un stage intensif de flamenco oléolé...<br />C'était tous les soirs (oui tous les soirs) le premier samedi du mois au 5e... Et même sans décodeur, je captais bien, j'ai tout compris et n'en ai pas perdu une miette, ni un poil... Bon, au début c'est marrant, au bout d'une semaine, ça commence à être génant et au bout de 15 jours... je me retenais d'attraper mon balai... Booooooooooooooooooon, ok, j'étais jalouse.<br />Peu importe, je ne pouvais supporter d'être chez moi aux alentours de 23h, heure fatidique où les tourtereaux en rut s'échinaient à essayer de repeupler la planète. Et au cas où j'eusse été sourde, j'en ai eu la confirmation quand un matin, prétendant que c'était l'été, j'ouvris ma fenêtre et découvris avec émerveillement et joie qu'un mégot ainsi qu'un préservatif usagé prenaient le soleil, dans MA jardinière, aux côtés de MES pieds de tomates cerises.<br /><br />J'ai donc accepté sans aucune hésitation l'invitation d'une copine, Van, à aller boire un pink paradise... Cool, un truc de filles, ça va me changer les idées...<br /><br />Un truc de filles... qu'elle disait...<br /><br />Un truc de filles... effectivement, il y a beaucoup de filles qui font des trucs dans l'endroit où Van m'a emmenée. <br />Ah oui... parce qu'en fait j'avais mal compris, le pink paradise n'est pas un cocktail mais un club. Un club où les filles dansent... mais nues... en gros elles se déssappent devant toi, une boîte à strip-tease quoi... Mais attention, c'est CLASS!<br /><br />Imaginant une soirée de filles, j'étais venue fringuée n'importe comment et du coup je me sentais aussi à l'aise qu'un petit pois dans une tartiflette. Et les hommes qui nous accompagnaient ont tout fait pour nous détendre... magnum de champagne, banquette dans un coin tranquille mais face au podium et en bons habitués, explication détaillée et suave du concept. Regards lourds, gestes lents, sous-entendus et langueur insidieuse... bizarrement, allez savoir pourquoi, mais oui, pourquoi je ne me sentais pas plus à l'aise que ça??!!!<br />Bref après deux/trois heures de champagne et d'effeuillage, quand la chorégraphe de ces demoiselles s'est approchée et a tapé la bise à nos deux messieurs, il nous a semblé flatteur qu'elle nous reluque, Van et moi, avec ses yeux de chat, nous dise que nous serions superbes sur le podium. Je ne me souviens plus en détail de la conversation, mais le tout est qu'en sortant du club, j'avais tout naturellement dans ma poche, sa carte avec un rendez-vous pour passer un casting de pole-danse...<br /><br />Et là intervient le "Ben t'as vu l'heure !!" de Van... J'ai marmonné, raccroché... puis j'ai rappelé, elle a fait la gueule... mais ça lui a passé... c'est ça les copines... <br />J'ai appelé la nana du club, je lui ai raconté une histoire de cheville douloureuse... Il y avait un ours polaire et une course poursuite chez picard aussi dans mon histoire, mais je sais plus dans quel ordre... Ma voisine a rompu avec son défonceur de matelas... la fenêtre ouverte... par téléphone... et ça c'est fini comme ça... par un coup de fil matinal... enfin heure nuit parisienne...G.http://www.blogger.com/profile/17313612589043256226noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2018896421475224488.post-20942444076294928932008-09-11T06:45:00.000-07:002008-09-12T04:03:45.711-07:0029+70 jours J'aime l'été à Paris... cessawé...Ma jupe flotte dans l'air léger, les boucles de mes cheveux prennent le vent, ma bicyclette m'emporte le long des rues désertes de la capitale en un après-midi moite et lourd. Sur mon chemin, les terrasses des cafés s'étalent sous les rayons du soleil, les touristes prennent la pause, les fontaines bruissent doucement. Ca me fait sourire. Bienheureuse, je respire à pleins poumons, jette ma tête vers l'arrière, ferme les yeux... et là... c'est le drame... JE ME RÉVEILLE!!! <br />Ce n'est pas la clarté du jour qui me tire du sommeil, c'est le bruit des gouttes de pluie qui s'écrasent sur ma fenêtre. <br /><br />C'est le mois de juillet, les boutiques nous narguent avec leur bikinis bariolés, leur robes dos nus et leurs sandales... ah... les sandales... Les miennes, toutes neuves, victorieusement remportées après un combat sans pitié une après-midi de soldes, me toisent depuis leur boîte à peine entrouverte et trônant sur une étagère... J'ose à peine les regarder tellement ça me fait mal... C'est un peu comme si c'était mes chaussures de vair à moi (donc par extension, les godasses magiques qui font que tu rencontres The man et qu'après quelques péripéties insignifiantes tu fais ta vie avec lui, en gros quoi) et là, ben j'en suis réduite à les enfiler... chez moi... toute seule... Et encore, en adoptant une démarche bancale voire handicapée, pour éviter tout bruit intempestif, car mes voisins du dessous apprécient peu les talons hauts... Alors, à moins que, chaussée de mes souliers de lumière, j'embrasse le seul homme qui passe par chez moi, soit mon crapaud de plombier, je ne vois pas le début du commencement d'une histoire... <br /><br />La question est de savoir, Mesdames et Messieurs : est-ce qu'un été pourri a sa place dans mon fab29 ? Mesdames et messieurs, en toute sincérité, je vous le demande ?! <br />Après mûre réflexion et pas mûre pêche ou mûr melon (ils sont tous désespérement verts et sans goût), j'estime que oui. Cet été pourri se doit d'apparaître en ces lignes. Car si il n'a rien d'exceptionnel, il m'empêche de vivre l'exceptionnel. C'est évident. Ben oui !! Imaginez donc : du soleil, la peau bronzée, les jambes légères, le sourire solaire et automatique, la langueur des soirées interminables en bord de Seine, dans l'herbe d'un parc ombragé... j'aurai pu... euh... bouquiner, prendre des cours de capoeira, danser sous la lune, rencontrer un ténébreux tanguero, me laisser conter fleurette, lancer des cailloux aux pigeons, passer des heures dehors, me faire bouffer par les moustiques, me gratter au sang, m'énerver, râler, ne pas vouloir sortir pour cause de ressemblance peu flatteuse avec Coluche dans Bonzai et déprimer toute seule chez moi avec mes sandales au pied...<br /><br />mmm... ouais... ok... dans les deux cas, le résultat est le même... ok... c'est bon, hein ok, ça va d'accord... pff... je vous vois sourire avec ce petit air moqueur, c'est boooooon j'ai dit, hein, bon...<br />il y a des fois où je devrais m'abstenir d'écrire des posts...G.http://www.blogger.com/profile/17313612589043256226noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2018896421475224488.post-84029695262850815812008-07-07T13:24:00.000-07:002008-07-07T14:26:39.030-07:0029 + 56 jours... blond or not blond ?Je n'ai pas trouvé de devise... mais j'ai changé de tête. Enfin, ne nous emballons pas, il n'y a pas eu de miracle, d'intervention divine sur mon faciès d'ange. J'ai juste changé de coiffure.<br />Finie ma tignasse de lionne, me voilà en petit mouton à la recherche d'un pâturage accueillant. Ca fera moins peur aux hommes, non ?<br />Un petit mouton, fragile, avec de grands yeux... non pas de grands yeux bêbêtes... Bon, alors plutôt une biquette un peu frisée qui sautille deci-delà... Behehehehe... Nan, c'est nul. J'ai les cheveux plus courts, voilà tout, laissons tomber les métaphores, j'ai pas une tête de métaphore...<br /><br />Par contre je dois certainement avoir la tête d'une grande blonde qui croit au père Noël. On me demande au moins une fois par semaine si je suis pas suédoise... HEIN ???!!! <br />-GRANDE, je confirme<br />-BLONDE, seulement quand "je mets de l'or dans mes cheveux" et que je force mes yeux à une convergence peu naturelle sur un air de "il venait d'avoir 18 ans"<br />-QUI CROIT AU PÈRE NOËL... Bon, j'avoue, dès qu'un beau gars inconnu n'est plus célibataire, genre Robbie, ben je sens ce petit pincement au coeur, comme quand pendant les soldes, la petite paire d'escarpins que j'avais repérée me passe sous le nez . Et au contraire, dès qu'un George est à nouveau libre, une petite lueur d'espoir s'allume quelque part dans mon petit coeur de midinette... alors un grand barbu avec une capuche rouge qui joue à la belotte avec quelques elfes, c'est très plausible dans mon monde...<br /><br />Nan, mais quand même ! Moi ! Suédoise ?!<br /><br />En y réfléchissant... (oui, là je fronce les sourcils, je me gratte la tête) c'est plutôt class comme compliment. Parce que une suédoise, dans l'imaginaire collectif... (vous savez, celui qu'on partage tous, mon dieu quelle tristesse...) ben c'est hyper sexy, non? Donc par un raccourci de pensée, JE suis hyper sexy... ah ouais... finalement je veux bien mettre un bonnet, du stick à lèvres blanc et faire de la pub pour le dernier Colgate, fraîcheur des fjords...<br /><br />Pour vérifier tout ça et en avoir le coeur net, je suis partie à la recherche de mes origines imaginaires et imaginées et me suis réveillée non pas blonde (crotte, j'peux toujours pas cocher ça dans ma liste, cf post "Motivée, motivée"...) mais au pays des blonds.<br /><br />Denmark, ses harengs, ses tours, sa bière, et ses blonds. <br />Jusque là je croyais que mon type d'homme était plutôt : grand, brun, les yeux noirs... mais depuis mon petit tour septentrional... mon spectre s'est élargi. En fait, (là encore, je fronce les sourcils et essaye de connecter mes deux neurones entre elles), je n'aimais que les bruns, grands aux yeux noirs que parce qu'ici, c'est ce qu'on trouve en général... ou bien, j'ai un grand pouvoir d'adaptation et un instinct de survie très efficace. Et si je vais jusqu'au bout de cette idée d'adaptation extrême, peut-être que dans une situation tout aussi extrême, sur une île déserte par exemple, je serai capable de... tomber amoureuse d'un... crustacé ???<br />Mouais...<br /><br />Avant d'en arriver à participer à kho lanta et à faire les yeux doux à un crabe de cocotier, savoir que le "blond" a le pouvoir de m'émouvoir est un constat qui me ravit. J'ai encore plus de choix et de chance pour pouvoir barrer la ligne n°14, 2, 7 de mon post "Motivée, motivée..." YES!<br /><br />Mais en y pensant encore (décidément qu'est-ce que je réfléchis en ce moment), quand on me demande si je suis suédoise, ne serait-ce pas une insulte déguisée... Ne me traiterait-on pas, à l'insu de mon plein gré, de "blonde" ?<br />Ah! Pff, je suis perdue là... Il faut préciser que, notamment, la dernière fois qu'on m'a prise pour une wasi-wasa girl, c'était après que je me sois excusée auprès d'un mannequin en plastique que je venais de bousculer chez I&N...<br /><br />Ok, l'un dans l'autre, finalement, rien d'étonnant à ce qu'on me pose cette question. Ne vous étonnez donc pas si, un jour, vous me reconnaissez à l'eurovision représentant la Suède au sein du groupe ABBI.<br />Purée, ça me fait penser qu'il faudrait que je me remette à la guitare, ah ben non, dans ABBi, les filles elles se contenteraient de chanter avec leurs grands cheveux... ah ben non, elles ne feraient que danser et bouger les lèvres sur la bande son dans une combi dorée... vraiment, parfois... je suis blonde...<br /><br />et si comme devise je prenais : "In blond we trust"<br />Nan, c'est une blague... et en plus je ne suis pas drôle... :sG.http://www.blogger.com/profile/17313612589043256226noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2018896421475224488.post-56953517187968206292008-06-12T08:13:00.001-07:002008-06-12T08:20:30.887-07:0029+41 jours et 1 nuit...HA ! <br />Ca m'a réveillé cette nuit, en sursaut ! Une irrésistible envie de faire pipi et un irrépressible besoin de me trouver une devise. Une petite phrase, une expression, qui dans les moments creux, moroses, pas drôles, me fera rebondir, plus éclatante que jamais. <br />Sous quel signe, quel étendard placer ma fab29 ?<br /><br />Je dois avouer que, sur la cuvette de mes toilettes, à 3h23, peu d'idées géniales ont osé traverser les limbes de mon cerveau embrumé. <br />"Toujours prête !" Positif, concis, déterminé, enthousiaste (peut-être un peu trop...) C'est la devise qui peut facilement pousser à partir en vrille et à se laisser aller à tout et n'importe quoi. Mmmouais... Peut mieux faire...<br /><br />"Tout est possible"... Ambitieux, carré, limite ésotérique, voire Tom Cruisiesque lors d'un colloque de scientolopipeau à la gloire de Xenu... aaargh... vite, une autre...<br /><br />"Le ridicule ne tue pas" Heureusement, parce que sinon je serai le nouveau messie détrônant Jésus avec mes multiples résurrections... ah ah... même pas mal d'abord ! Mais, cette expression ne sert-elle pas seulement de prétexte à enchaîner les bourdes ? suivante...<br /><br />"M'en fous" Total détachement, prise de recul maximum, un brin agressif et intransigeant tout de même... Mon maître yoga n'apprécierait pas... Et je ne veux pas froisser mon maïtre yoga. Il serait capable de me faire chanter 14 mantras incompréhensibles de plus et de me laisser dans la posture du poisson jusqu'à ce qu'il me pousse des écailles...<br /><br />"Moi d'abord" Euh... c'est une façon de voir... Je n'ai pas l'habitude, mais peut-être que je peux y arriver... Ca pourra au moins me débarrasser du "trop bonne trop conne" auquel j'ai tendance à être un peu trop fidèle... What else ? (à part George, ah George...)<br /><br />"Cap?" Alors celle-là sent bon la cour de récré, du coup forcément je l'aime bien, je la regarde avec une bienveillance au goût de malabar bi-goût. Elle est directe, elle laisse le choix et pousse à oser. Cependant pour ce qui est de me remonter le moral un jour de déprime... Cap ou pas cap de sortir du lit ? Pas cap... Mouais, ça marche moyen...<br /><br />J'ai baîllé, me suis gratté la tête, j'ai tiré la chasse et je suis repartie dans les bras de Morphée... La nuit porte conseil... Si elle pouvait m'apporter une devise aussi, elle serait sympa...G.http://www.blogger.com/profile/17313612589043256226noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2018896421475224488.post-88220345854080536052008-05-26T13:53:00.000-07:002008-05-26T14:30:26.456-07:0029+1 mois, en mai... mouche-toi le nez...J'ai le nez qui coule, des yeux de sharpei qui cherchent la lumière sous les plis de mes paupières, une voix de pierrafeu qui a pris toute la fumée du barbecue de mammouth dans la poire, mais sinon à part ma grosse crève, ma 29e année continue sur des chapeaux de roue.<br /><br />La preuve :<br />-dans le genre inoubliablement pas de bol :<br />un pigeon m'a chié dessus, alors que j'inaugurai mon premier dîner printanier en terrasse, sous les lampions d'un petit resto tout mimi, romantique et tout...<br />Est-ce que une chiure sur l'épaule gauche ça porte autant chance qu'une crotte sous la semelle droite ? Après une petite recherche sur google, sans résultats probants ni contraires, je dirai que oui ! Mon année s'annonce sous de très bonnes augures !<br /><br />-dans le genre inoubliablement fatiguant :<br />les semaines de folle que j'ai : charrettes, fêtes, verre, re-charrette, re-fête, re-re-re-verre... je me suis donc tout naturellement attachée à mes cernes, que désormais je me fais un devoir d'entretenir... je pense même leur donner un petit nom à chacune... peut-être Evelyne et Momo...<br /><br />-dans le genre inoubliablement mignon :<br />j'hésite à décerner la palme au bébé jack russel qui m'a sauté dessus, un matin en bas de chez moi, ou à son maître... <br /><br />-dans le genre inoubliablement énervant :<br />ça n'aurait pas été la copine du propriétaire canin qui tenait la laisse, j'aurai choisi le bonhomme plutôt que le toutou... aargh...<br /><br />-dans le genre inoubliablement plaisant :<br />depuis une petite semaine je trouve tous les matins, en bas des escaliers de la station jourdain, le même homme, sublime, adossé au mur et ne portant (mais le portant si bien) qu'un slip blanc...<br /><br />-dans le genre inoubliablement blonde :<br />je me fais avoir tous les matins, en bas des escaliers de la station jourdain et pendant une très brève fraction de seconde, je crois que le mec, sublime, adossé au mur et ne portant (mais le portant si bien) qu'un slip blanc est un vrai... mec... en chair et en os... pourtant la photo est en noir et blanc... y'a vraiment pas de quoi se tromper...<br /><br />-dans le genre inoubliablement magique<br />la bonne nouvelle qui pousse dans le ventre de ma belle-soeur... alors, d'apprendre ça, et même si elle a été toute pourrie, ma journée s'en est trouvée toute ensoleillée !<br /><br />-dans le genre inoubliablement cool<br />mon nez... qui coule! ah ah ! <br />je me demande si je ne devrais pas me proposer pour les test conso de chez kleenex... on sait jamais qu'ils en donnent quelques paquets gratuits! ah ben, c'est un bugdet hein ! Je n'y peux rien, je suis une fille SENSIBLE, et oui! Mais il faut pas déconner, je ne pleure quand même pas devant "Plus belle la vie"... Ah d'ailleurs, Ninon s'est encore faite larguée... la pauvre...mais non je pleure pas !!! ... C'est mon nez qui coule vers le haut!<br /><br />-dans le genre inoubliablement facile comme chute pour un post :<br /><br />CHUTE<br />;pG.http://www.blogger.com/profile/17313612589043256226noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2018896421475224488.post-40880784635208555642008-05-13T15:14:00.000-07:002008-05-13T15:19:23.416-07:0029+17 jours, motivée, motivée...Dans le genre inoubliable, j'ai mis un peu de temps à avaler mes chocolatines. J'ai encore quelques bouts coincés entre les dents, du coup je n'ose plus sourire... et puis je suis toute ballonnée. Un vrai zeppelin... mais gonflé au plomb. J'ai les pieds qui trainent et le moral dans les tongs... mais dehors il fait beau. Les oiseaux m'agressent presque avec leurs trilles guillerettes.<br />Bon, arrête ton char le zeppelin ! Un reni, une bonne brosse à dents, je descends ! Ce n'est quand même pas au 3e post que je vais baisser les bras. Ni remords, ni regrets comme le proclame Phiphi Manoeuvre derrière ses lunettes. C'est vrai quoi, on fait ce qu'on peut dans la vie, au moment où on le peut, et puis plein de choses incroyables peuvent encore m'arriver comme... euh...<br /><br />Liste (non exhaustive et à compléter) des choses dingues qui peuvent m'arriver :<br />1-faire un tour en parapente<br />2-sortir avec un étranger, un anglais ? un hongrois ? un mexicain? un breton ?<br />3-manger des escargots ou de la langue de veau<br />4-arrêter de me gratter les boutons<br />5-ne pas me mettre à fumer ou à boire du café, peu importe ma dose de stress quotidienne<br />6-donner un petit accent américain à mon maillot (les filles comprendront)<br />7-dire je t'aime, le penser, le croire et l'entendre me le répondre (vient après le 14)<br />8-dédicacer mon premier livre<br />9-laver le linge sale d'un mec, du mien tant qu'à faire (vient après la première solution du 12)<br />10-aller jusqu'au bout d'un projet à moi (ça c'est avant le 8)<br />11-mettre msn en veille au moins quand mon patron est dans la pièce<br />12-découvrir avec plaisir un caleçon sale qui traîne sous mon lit ou faute de mieux, la baballe d'un toutou<br />13-marcher sur un volcan<br />14-vivre le grand amour (allez, même un petit je suis pas sectaire...)<br />15-envoyer bouler une vieille qui gruge dans la queue mine de rien<br />16-changer de boulot et m'épanouir dans mon nouveau<br />17-devenir riche et propriétaire<br />18-envisager la vie à deux<br />19-goûter les yaourts au soja et aimer ça<br />20-ne pas déborder quand je me pose du vernis<br />21-passer du 90A au 90B par l'opération du sein esprit...<br />22-un matin, me lever blonde...<br />23-prendre une rue dans le bon sens du premier coup<br />24-faire le tour de mes amis qui sont loin... trop loin<br />25-avoir le don de télétransportation, d'ubiquité, et de pomme z (quoi ? après les chocolatines tout est possible!)<br />...<br /><br />bon, voilà... yapuca! <br />Je suis partie... j'y vais... attention... ça va être terrible... dans deux secondes je m'y mets... 1... 2... enfin, le temps de poster ce message, de le relire, de le corriger, de me demander si ça vaut le coup, de l'enlever, puis de le remettre parce que la spontanéité c'est toujours bon et puis de dormir un peu et puis... je m'y mets...<br />allez... j'y vais... à moi ma fabulous 29th year ! demain...G.http://www.blogger.com/profile/17313612589043256226noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-2018896421475224488.post-46047916971025729292008-04-23T03:38:00.000-07:002008-04-23T06:27:37.803-07:0029+2 jours, Paul dumped me! (larguée par Paul)Je ne pensais pas que ma 29e année, allait être, et ce dès le deuxième jour, si inoubliable.<br /><br />Mais revenons à il y a un mois de ça. Au cours d'une soirée "je veux tout oublier" sponsorisée par "absolut", mes copines ont eu la géniale idée de m'inscrire sur un site de rencontre. A ce moment là de la soirée, la bouteille était déjà en pleine agonie, sa fin proche... et nous pas mal allumées...<br />Je n'ai donc pas beaucoup rechigné, j'étais même pour je crois.<br />Le site est sélectif, j'étais donc presque fière que les membres de la communauté m'acceptent en leur sacro-sein.<br />Comme vous allez le voir avec un extrait d'un discussion type, les membres sont vraiment triés sur le volet :<br />-salut<br />-salut<br />-ca va ?<br />-oui et toi?<br />-cool...<br />-ca fait longtemps que tu es sur ce site ?<br />-j'y suis depuis le début<br />-ah...<br />-ouais<br />-et alors ? qu'est-ce que tu en penses?<br />-ça a beaucoup changé ici<br />-c'est-à-dire ?<br />-ché pas... j'aime pas beaucoup ce que c'est devenu<br />-et sinon ? qu'est-ce que tu fais dans la vie ?<br />-je bosse dans le cinéma, pas dans un cinéma, dans le cinéma, j'précise parce que ça m'embêterait que tu me poses la question<br />-ok... je crois que j'aurai compris du premier coup... euh écoute j'ai l'impression qu'on tape à ma porte... ah non c'est mon poisson qui fait un malaise... je te laisse... salut!<br /><br />aaaaaaah... je me connectais au site très rarement. Quand je ne trouvais vraiment rien d'autre à faire pour ne pas bosser, en fait...<br />Et puis un soir nos clics se sont croisés... il m'a mailé... c'était fin, bien tourné, et lui sur ses photos super canon ! alors, j'ai répondu et ainsi de suite... moi Meg, lui Tom... nuits blanches à Belleville... <br />Parfaite entente virtuelle, osmose binaire, la banane toute la journée, mon patron m'a même trouvée rayonnante... alors que d'habitude j'ai droit à un : ben, tu fais la gueule ? (mais moi jamais je fais la gueule... c'est lui qui me... ), enfin bref.<br /><br />Revenons à Meg et Tom. Au bout de deux semaines d'échanges non-stop sur le net, sur un coup de tête, une idée en l'air, Tom débarque au boulot de Meg des pains au chocolat à la main... C'est pas craquant ça ? C'est pas trop mignon ? Surtout que jamais quelqu'un n'avait fait ça pour Meg... Vous imaginez dans quel état Meg se retrouve... pétrifiée...<br />Elle sourit gentiment, transpire comme une vache, se trouve moche, les cheveux gras, devant lui, Tom, craquant, sur le paillasson, avec ses chocolatines Paul au bout des bras. En plus, il lui en a pris de trois sortes, des chocolatines, parce qu'il ne savait pas qu'elles étaient celles que Meg préférait...<br /><br />L'épisode paillasson a dû durer en tout et pour tout 3min45. Meg, pétrifiée, a beaucoup souri, peu parlé (mais au moins pas bafouillé) et n'a pas du tout eu la présence d'esprit de faire entrer Tom deux minutes..., de lui proposer qu'ils se retrouvent pour déjeuner un peu plus tard... rien... Tom est reparti en laissant ses chocolatines... ben oui quand même...<br />Meg est sur son petit nuage, elle maile Tom, espérant ainsi reprendre le cours de leurs discussions et être plus bavarde, expliquer son mutisme à la con.<br /><br />Tom ne répond pas. Meg le prend pour elle : c'est bon, j'ai compris, je ne lui plais pas... et il n'a même pas les couilles de me le dire... oin oin oin... trop nul... oin oin oin... tous les mêmes... oin oin oin... je vais m'inscrire sur Miss Swan 3...<br />Meg envoie un mail à Tom, mettant un terme à leur correspondance proprement.<br />Tom lui répond, Meg ne lit pas sa réponse, elle fait la gueule... (oui ok, des fois elle la fait... mais c'est lui qui...)<br /><br />Deux jours après finalement, n'y tenant plus, elle la lit. En fait, Tom est trop déçu, il a traversé tout Paris, rapporté un sac plein de viennoiseries et puis il n'a même pas eu le droit de décoller ses pieds du paillasson, accueilli par la froide et peu enthousiaste Meg...<br /><br />aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah! <br />Meg toute penaude s'excuse, l'invite à manger sur le champ.<br />Tom a pris le large, il est un peu refroidi, et puis il est paumé aussi... parce qu'il en pince pour une autre qui est déjà prise... "j'espère que tu comprendras"...<br /><br />...ah! ...ok!... (traduction : c'est bon, ne te fatigue pas Tom, je ne te plais pas... c'est bien ce que je pensais...)<br /><br />Voilà comment, 2 jours après le début de ma fab29, je me suis faite livrée des chocolatines au bureau par un super beau gosse, comment j'ai rendu mes collègues trop jalouses, puis comment je me suis faite larguée par Paul, et comment mes collègues ont dévoré les chocolatines pour moi qui n'avait, soudain, plus d'appétit...<br /><br />je vais revenir aux bonnes vieilles tartines, c'est plus sûr...G.http://www.blogger.com/profile/17313612589043256226noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-2018896421475224488.post-51753667411528329342008-04-13T12:23:00.000-07:002008-04-23T05:41:21.529-07:00ma "fabulous 29th year"D'abord, je n'y ai pas cru. Non, pas moi... Je ne peux raisonnablement pas avoir 29 ans... J'ai encore des boutons ! Mon corps n'est pas d'accord et tout bien réfléchi, ma tête non plus ! 29 ans, c'est à dire bientôt 30... la bonne blague... ah ah... non, pas moi... <br />Non parce que, ça ne colle pas du tout. Normalement, enfin, comme je l'avais prévu et imaginé du haut de mes 15 ans et de mon appareil dentaire, ben, le paysage de mes 30 piges ne ressemblait en rien à ce que j'ai aujourd'hui sous les yeux.<br /><br />Description rapide du paysage prévu : la fille marche élégamment, le sourire aux lèvres dans les rues de sa ville tourbillonnante. Elle n'a rien perdu de sa fraîcheur mais a gagné en confiance, en consistance et en tour de poitrine aussi... Son trench serré à la taille et bien rebondi niveau néné, d'une démarche dansante, elle tourne au coin de la rue direction la crèche. Ben oui, elle a un bébé. Et pas toute seule Jean-Jacques ! Il y a un beau gosse, barbe de trois jours qui revient des courses et qui n'a pas oublié de lui rapporter son chocolat préféré. Ajoutez à tout ça, une superbe maison en pierres blanches au pied de laquelle s'étend un jardin... vert. Vert, c'est bien pour un jardin.<br />La fille, enfin la femme, oui à 30 ans, on peut dire, femme. Donc, la femme mène une vie épanouie, tant dans son univers familial qu'au sein de son travail passionnant. Elle a des amis, qu'elle voit régulièrement, une famille très présente et un chien qui se sort tout seul. <br /><br />Description rapide (parce qu'on ne va pas s'étendre non plus) du paysage réel à 30-1.<br />La fille marche rapidement, la tête dans le pâté, elle a encore trop fait la fête et les week-ends, chose incroyable, ne durent toujours que 2 jours... en 2008 quand même... on aurait pu faire quelques progrès. <br />Le teint terne, l'oeil morne, et la poitrine discrète (non pas plate, discrète !) elle s'engouffre dans le métro. Direction le boulot. Dans le pack Monsuperjob, elle a trouvé un travail plutôt intéressant, oui, mais mal payé par un boss stalinien. <br />Côté poussette, la fille n'est pas convaincue par les normes de sécurité actuelles. Elle attend donc avant de mettre un enfant en danger. La fille n'a pas d'enfant. Et pas de beau gosse avec ou sans barbe de 3 jours. Du coup elle fait elle-même ses courses, zieute au rayon rasoir et mousse à raser et engouffre sa plaquette de chocolat préféré en faisant la queue à 21h30 à la caisse unique et bondée du monoprix.<br />Mais la fille a des amis, plein, qu'elle voit régulièrement. Une famille présente et un poisson rouge qui suce lui-même ses cailloux.<br /><br />Alors ! Alors ? Y'a pas moyen : les éléments actuels ne me permettent pas d'avoir 29 ans, bientôt 30. Trop de trucs à faire avant de devoir trouver une autre excuse que celle de mon âge, de ma vingtaine turbulente et des "erreurs de jeunesse" qui vont avec.<br />Je n'ai donc qu'une seule alternative : faire de mes 29 ans une année inoubliable ! <br /><br />A moi ma "fabulous 29th year" ! ;)G.http://www.blogger.com/profile/17313612589043256226noreply@blogger.com1